Après sa libération par les putchistes qui l’avaient capturé suite au coup d’état du 30 août dernier: Ali Bongo bientôt exilé politique

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L’ancien Président Gabonais Ali Bongo Ondimba déchu le 30 août dernier par les militaires de sa propre garde présidentielle et capturé par les nouveaux hommes forts de Libreville peut se réjouir de sa liberté. Mais une liberté conditionnée. Car, l’homme qui a dirigé le Gabon pendant quatorze (14) ans après la mort de son père Omar Bongo ne pourra pas mener la vie d’après le pouvoir sur la terre de ses aïeux. En tout cas, c’est la condition sinequanone de sa mise en liberté par le régime du Général Oligui N’guéma. Celui qui pensait briguer un nouveau mandat à la tête de son pays est contraint aujourd’hui de prendre le chemin de l’exil en dépit de son état de santé dégradant.

 La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est intéressée ces derniers jours au sort de l’ancien président déchu du Gabon. La prochaine destination de l’ancien locataire du Palais du bord de mer semble déjà tout tracée…

La CEEAC a échangé avec les autorités militaires au pouvoir sur la préservation de l’intégrité physique d’Ali Bongo. Résultat, le pouvoir du général Brice Oligui Nguema autorise le président déchu à s’exiler. Plusieurs destinations semblent s’offrir à Ali Bongo. La plus probable d’entre elles : le Maroc. Selon des informations de LSI Africa, «les autorités du Royaume du Maroc ont entamé des discussions avec la junte militaire sur le sort qui pourrait être réservé à l’ex-président Gabonais». 

«Ce mercredi 06 septembre, deux autres portes de sortie ont été évoquées dans l’entourage du général Brice Oligui Nguema». L’Arabie Saoudite, et le Royaume-Uni. Depuis plusieurs années, le Maroc a souvent accueilli des dirigeants africains qui ont perdu le pouvoir. Ali Bongo pourrait s’ajouter à la liste de Blaise Compaoré, Moussa Dadis Camara, Mobuto Sesse Seko, …

Ainsi, finit le pouvoir d’Ali Bongo qui est forcé à goûter aux délices de la vie à l’extérieur de chez soit.

Eyitayo Charles YAÏ

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