Détournements des fonds publics, mauvaises gestions sous la rupture et traque des cybercriminels : La prison et les condamnations sont-elles la solution ?

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Ces derniers temps, les centres pénitentiaires sur toute l’étendue du territoire national boude de monde. La majorité de ces nouveaux locataires de ces prisons sont pour la plupart les cadres nommés dans les administrations publiques pour gérer le patrimoine national et faire parvenir le pays au développement. Ils sont aussi des jeunes en quête de gains faciles qui, par des procédés numériques mais anarchiquement criminels arrivent à déposséder les paisibles populations des biens qu’ils ont mis toute une vie à construire. Des pratiques mafieuses qui sans cesse donnent du boulot à la justice et en l’occurrence la CRIET de Mario Mètonou qui dans ce sens ne se donne pas un instant de répit. Mais le constat fait est que, les peines lourdes de prison prononcées chaque jour par la Cour spéciale ne sont pas encore arrivées à freiner le phénomène qui prend toujours d’ampleur. L’on peut affirmer aujourd’hui sans risque de se tromper de l’effectif pléthorique des cadres de l’administration publique et de jeunes cybercriminels dans toutes les prisons du Bénin. Toute chose qui ne vend pas chère la peau de la rupture. 5ans, 10ans, 15ans, 20ans, même au-delà sont des peines qui chaque jour sont prononcées et qui ne retiennent pas d’autres à tomber dans les mêmes revers. Il va s’en dire de savoir si ces peines prononcées sont sensées être la solution à ce mal qui devient pandémique dans le monde des cadres et des jeunes Béninois. Le gouvernement via la justice peut changer de fusil d’épaule pour voir quelles autres alternatives il faut pour atténuer cette rage de détournements qui gangrènent notre société et ternissent la réputation du Bénin à l’extérieur.

Eyitayo Charles YAÏ

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