RÉPRESSION CONTRE LA MARCHE PACIFIQUE ORGANISÉE PAR LES CENTRALES SYNDICALES AU BÉNIN : la ville de Cotonou militarisée, la représaille continue

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La marche pacifique contre la cherté de la vie initiée et annoncée par trois confédérations syndicales prévue pour se tenir ce samedi 27 avril 2024 n’a pas pu avoir lieu et pour cause ; la bourse du travail, ses environs et tous les accès qui s’y mènent sont fortement militarisés tôt ce matin du samedi 27 avril. On dirait la délocalisation des casernes du Bénin sur les lieux qui devraient servir de rassemblement pour le démarrage de la marche. L’accès de toute personne quelque soit son statut à la bourse du travail est formellement interdit et même les journalistes régulièrement reconnus et dépêchés par leurs rédactions pour la couverture de l’événement afin d’informer l’opinion ont été purement et simplement éconduits des groupes de policiers fortement armés.

Plusieurs marcheurs ont été arrêtés dont Anselme Amoussou, Secrétaire Général de la CSA et Moudassirou Bachabi, Secrétaire Général de la CGTB.

Toutes les principales artères de Cotonou à Calavi sont prises d’assaut par ces policiers qui n’ont autres choses à faire que de suivre des instructions.
Qu’il vous souvienne qu’à deux jours de cette fatidique date du 27 avril, le Préfet du département du Littoral, dans un communiqué publié avait rappelé à l’ordre les organisateurs de cette manifestation qui devraient lui adresser une lettre de demande d’autorisation. Mais de leur côté, les trois Secrétaires généraux des centrales syndicales organisatrices de cette marche pacifique ont balayé du revers des mains les observations de Maître Alain Orounla estimant que toutes les formalités administratives sont accomplies et que la marche pouvait avoir lieu. Mais voilà…

La vérité qui manquait

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