Remobilisation à la base des militants LD à Dogbo : Quand Boni Yayi trouble le sommeil de Patrice Talon

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Le Président du Parti Les Démocrates était ce weekend à Dogbo dans le département du Couffo dans le cadre de la remobilisation de la troupe des membres de sa formation politique. Boni Yayi, lors de cette sortie a fait sensation comme de son habitude. Mais l’accueil réservé au baobab de Tchaourou dans le fief du grand « Dadjè » peut troubler le sommeil de « Agbonnon » qui, au soir de son bilan voudrait bien être porté en triomphe.
A Dogbo ce dimanche 14 janvier 2024, le Président Boni Yayi sans langue de bois a percé l’abcès des maux de la classe politique de notre pays. Du projet de la révision de la constitution aux dispositions pratiques pour les élections générales de 2026, le Président du principal Parti de l’opposition a éclairé la lanterne de ses militants sur ce qui se trame sur notre pays. Boni Yayi a profité de la chaleur de l’accueil qui lui a été réservé pour dénoncer tous ces coups qui se fomentent sous la rupture contre le processus démocratique du Bénin. « La cour constitutionnelle a fait injonction à l’Assemblée Nationale de réviser le code électoral. Mais ils étaient seuls à tout faire. Pour la correction du code électoral, il faut une concertation. Une forme de représentation populaire pour bien préparer les élections générales de 2026. » A laissé entendre le Président du Parti Les Démocrates qui cherche à convaincre la grande masse par ses propos. C’est sans tabou qu’à Dogbo, Boni Yayi a dénoncé cette manigance de la constitution qui a fait bénéficier de quarante-cinq jours supplémentaires au Président Talon au terme de son premier mandat. Et l’ancien Président de la République de marteler : « En 2016, quand le peuple a voté pour Talon, c’est pour 5 ans. Mais il a augmenté 45 jours à son mandat. Les filles et fils du pays ont dit, cinq ans c’est cinq ans et ils sont enfermés. Maintenant que le pouvoir a vu qu’il est en erreur, ce qu’il faut faire, il faut sortir les prisonniers qui ont exigé le fait que cinq ans c’est cinq ans. » Pour Boni Yayi et sa formation politique Les Démocrates, « La relecture du code électoral, il faut une concertation en impliquant tous les partis politiques, la société civile. » Des déclarations qui sur le coup, ont détourné de nombreux disciples de la rupture au profit du camp de l’opposition. Une sortie qui en aucun cas n’arrange pas le « Seigneur » de la Marina qui doit préparer sa réplique ne se reste que par la voix de l’éloquent porte-parole du gouvernement.

Eyitayo Charles YAÏ

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