La complaisance de la CEDEAO suite au coup d’État institutionnel organisé par Macky Sall au Sénégal : Une grande porte ouverte à tout aux dirigeants des pays de la CEDEAO

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. Un communiqué de la CEDEAO non astreignant

Sacrée CEDEAO !
Devant ce qui s’est passé au Sénégal où à la veille de l’ouverture de la compagne électorale prévue pour démarrer le 4 février 2024 dans le cadre du scrutin présidentiel du 25 février 2024, Macky Sall dans une peur noire et ne voulant pas abondanner le pouvoir sans une certaine garantie sûre qui pourrait assurer son après- pouvoir, a suspendu le processus électoral en cours. Et déjà le 5 février 2024, l’Assemblée Nationale du Sénégal sous haute surveillance policière a été contrainte à voter pour le report du scrutin. L’opposition quant à elle, a été vidée du parlement par des gendarmes.
La CEDEAO dans un communiqué aurait montré sa position qui n’est rien d’autre qu’une politique de deux poids deux mesures. Elle a été très sobre dans son communiqué. Pas un délai pour contraindre Macky Sall à rétablir l’ordre constitutionnel, ni des sanctions immédiates prévues.
Elle sait très bien jouer son rôle de sapeurs-pompiers après l’incendie.
Ce qui s’est passé au Sénégal est plus qu’une hécatombe politique. Macky Sall ne peut pas faire ce coup d’État institutionnel s’il n’a pas le soutien des grosses carapaces ( institutions sous-régionales et l’Occident notamment la France).
Que dira la CEDEAO si un autre dirigeant qui appartient à cette institution arrivait à organiser un coup d’État institutionnel à la Macky Sall pour se tailler des mois ou une année sur son mandat en cours?. Ça fait réfléchir.
Les putschistes Traoré, Goïta, Doumbouya, Tiani et autres ont toujours dit que quand les coups d’État institutionnels ne cesseront pas, les coups d’État militaires aussi ne finiront pas et qu’il y a pire dans les dirigeants de la CEDEAO que les putschistes.
Par ailleurs, tout est clair que le candidat choisi par Macky Sall n’a pas fait l’unanimité. Ce dernier n’a pas bonne presse dans l’opinion. Ils sont tous conscients que le prétendu candidat ne passera pas et ainsi
Macky Sall prépare sa sortie par la petite porte certainement.

Que fera-t-il pour gagner la confiance du peuple sénégalais déjà très révolté ?
Il lui faudra libérer les otages politiques notamment Ousmane Sonko qui est très adulé par le peuple sénégalais et la diaspora, aller à une assise nationale, sauter le verrou qui restreint la participation des citoyens sénégalais à la chose publique.
En le faisant il se portera en triomphe. Mais nul ne sait encore ce qui se passera demain car l’enfant qui empêche sa mère de dormir aura lui aussi de l’insomnie chronique.

Chester VIHOUEDELI

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