Coopération Afrique/Russie : Et si on allait molo molo ?

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Voilà depuis quelque mois, L’Afrique noire francophone notamment celle de l’Ouest a commencé par se réveiller et se détacher de son oppresseur, le colon, la France pour se rattacher à l’ennemi premier de l’Occident, de L’OTAN.

Ce n’est une nouvelle pour personne que depuis le départ du coup d’État au Mali en passant par la Guiné, le Burkina-Fasso et maintenant le Niger, le drapeau russe est porté en triomphe et la Russie citée comme nouvelle alliée.

Nul n’est sans savoir ce que l’Afrique francophone noire reproche à la France et tout africain soucieux du développement de son pays et de l’Afrique légitimerait ce détachement avec le colon mais, si nous nous libérons d’un bourreau, doit on encore aller se mettre la corde au coup quelque. part d’autre ? Si nous voulons donner du sens à l’adage qui dit « l’ennemi de mon ennemi est mon ami » ne devrait on pas mettre un peu de limite à cette amitié ?

Si vous ne le savez pas, sachez le maintenant, les États sont toujours a la recherche d’intérêt.

Aussi magnifique que la coopération Russie/Afrique pourrait être, les États Africains devraient prendre des réserves afin que l’histoire ne se répète plus.

Une chose est sûre, la Russie ne libérera pas l’Afrique sans une contrepartie, elle ne sacrifierait pas même un de ces hommes sans un lourd tribut.

L’Afrique est un continent riche et toute excuse est bonne pour y poser ses valise.

C’est le moment pour L’Afrique de se prendre en main, de prendre sa véritable indépendance car qu’on le veuille ou non, l’Afrique est entrain de se reposer sur la Russie et çà, ça ne témoigne pas de la volonté d’une véritable indépendance.

Tant que l’Afrique ne comptera pas sur elle même, son indépendance lui sera toujours octroyée et son développement sera toujours un rêve.

Une maxime yoruba dit je cite :  » le même feu ne peut brûler la même personne par deux fois » fin de citation.

Aux gouvernants Africains qui se lient à la Russie puisqu’elle est vue comme la libératrice d’aujourd’hui, prenez garde car tout ce qu’il brille n’est pas de l’or.

C’est maintenant le moment de mettre en place les politiques de développement et ceux, sans compter sur l’aide d’une tierce puissance malgré sa puissance et travailler pour atteindre et même dépasser le colon car un retour en arrière serait une véritable honte.

La clé du développement de l’Afrique est entre les mains des africains eux-mêmes.

Amen-Salem YAI

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