MINAGE TRADITIONNEL DES FEMMES OU JEUNES FILLES DANS PLUSIEURS LOCALITÉS DU BÉNIN : La mysticité d’un phénomène mortel qui prend d’envergure

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(Il faut impérativement combattre à tout prix cette pratique qui tue)

Dans plusieurs localités du Bénin notamment dans les départements du Zou et des Collines, le minage traditionnel des femmes mariées ou des jeunes filles qui se vadrouillent chez des hommes, est une réalité africaine qui est souvent à caractère mortel. Le constat fait est alarmant. Plusieurs hommes ont connu la mort à cause de cette pratique. Et ça continue. La transcendance d’un aspect énigmatique couvre le minage. La rédaction du journal La vérité qui manquait, a tenu un entretien avec Boconon Bognon Amangbè tradithérapeute et spécialiste des questions irrationnelles pour chercher à comprendre le mécanisme.


Selon le spécialiste qui a fermement condamné cette pratique en vogue aujourd’hui, la mine dans le jargon traditionnel est le fait d’introduire mystiquement un élément caché dans le corps de la femme sans qu’elle ne sache. C’est un sort jeté à la femme à partir de plusieurs ingrédients pour composer le « grigri » .C’est généralement fait par les hommes qu’il qualifie de « lâches » ou de « faibles » pour un objectif donné.

Plusieurs voies existent pour le minage de la femme selon le sachant. Il est souvent procédé par :

  • Un talisman composé et déposé à un lieu sûr pour que la femme traverse sans le savoir.
  • Un grigri déposé en haut de l’entrée de la porte principale d’une maison.( Dans ce cas, à chaque fois qu’elle sortira de la maison, l’effet de « grigri » infiltre son corps et prend possession. Lorsqu’elle entre dans la maison, l’effet disparaît.)
    -De loin, il est encore possible de miner la femme.
  • À travers une lampe torche, sur le siège d’une moto ou d’une voiture, le minage peut avoir lieu. Toutes ces voies permettent automatiquement de miner la femme. Et dès lors que c’est fait, elle entre sous l’emprise du minage et dès qu’elle se rapproche d’un homme autre que celui qui a fait le travail, ce dernier meurt ou commence par porter les premières atteintes du mal. Il arrive aussi que le malfaiteur tombe dans son propre piège et succombe.
    Selon les explications, dans les temps immémoriaux, la sorte de minage qui se faisait, est de verrouiller totalement le sexe de la femme. À ce niveau, il existe deux cas. Le premier, c’est que personne d’autre en dehors du mari ne peut pénétrer la femme, c’est-à-dire l’homme étant en érection, ne trouvera jamais l’issue pour pénétrer cette femme. Le second cas, c’est la non érection de l’homme devant la femme. Il peut tout faire, mais ça ne portera pas.
    « De nos jours, le minage est mortel, et c’est une triste réalité. Je condamne la pratique » a laissé entendre le spécialiste.

Il va loin pour expliquer qu’il arrive parfois que c’est la femme qui succombe.

Mais plusieurs personnes intelligentes arrivent à contourner le phénomène. Ils ont l’anditode dans leur corps et en pénétrant une femme minée, rien ne leurs arrive de mal.
Alors, quel est l’élément déclencheur de la mort subite ou celle intervenue plus tard par le minage ? Est-ce le début de la pénétration ou celui de l’éjaculation ?

À suivre !

Chester VIHOUEDELI

3 thoughts on “MINAGE TRADITIONNEL DES FEMMES OU JEUNES FILLES DANS PLUSIEURS LOCALITÉS DU BÉNIN : La mysticité d’un phénomène mortel qui prend d’envergure

  1. Très intéressant. Il faut que ces pratiques cessent et qu’on apprenne à mieux éduquer les femmes.

  2. C’est normal oooo les femmes n’ont sérieuse quant il y a moindres dispute c’est fini elles trouvent occasion.
    En tout cas personnes ne peut me refuser sa moi.
    Même les femmes savent.si elle triche t’en mieux car elle sont suffisamment informé

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