INDIGNATIONS DE MAÎTRE ADRIEN HOUNGBÉDJI SUR LA GESTION DE LA DÉMOCRATIE BÉNINOISE PAR LE PRÉSIDENT PATRICE TALON : Des vérités qui risquent d’exploser la mouvance présidentielle
. Le vieux octogénaire du PRD a t-il ravalé ses propres vomissures?
Lors d’une cérémonie fort simple de présentation de vœux à son domicile par les les barrons de son Parti originel PRD le samedi 1er février 2025 à Porto-Novo, Maître Adrien Houngbédji a donné de la voix sur l’actualité l’actualité politique nationale et internationale de l’État de la démocratie béninoise 35 ans après l’historique conférence nationale et environs 09 ans après que la rupture ait le contrôle de l’appareil exécutif du Bénin. Les interventions de l’ancien Président de l’Assemblée nationale ont fait bouger les lignes dans le monde politique que les médias aussi bien nationaux qu’au delà en ont fait leur chou gras.
Sans langue de bois, cet adepte de la gestion de la rupture, le patriarche Adrien Houngbédji, au cours de cette cérémonie de présentation de vœux a percé l’abcès des maux que souffre le Bénin sous la présidence de Patrice Talon. À entendre les propos de Maître Adrien Houngbédji que les cassites du régime ne voudraient point partager avec lui, les difficultés qui jonchent le chemin de la gouvernance du Président Patrice Talon ne sont rien d’autres que les conséquences de la politique d’exclusion qu’entretient ce régime de rupture depuis 2016. Laquelle exclusion a entraîné l’emprisonnement massif des citoyens pour leurs opinions politiques et le départ forcé d’autres pour l’exil
Dans la déclaration du samedi 1er février 2025 à Porto-Novo, le « Hagbè national » n’est pas allé du dos de cuillère pour exprimer sa désapprobation de la gestion de notre démocratie depuis 2016. Lui qui est victime et témoin vivant des affres du régime révolutionnaire sous le Général Mathieu Kérékou d’avant la conférence nationale se voit offusqué par la politique de la mouvancequi consiste à contraindre des citoyens en exil quand ils ont la chance d’échapper à la prison pour leurs opinions politiques. Adrien Houngbédji jette ainsi le pavé dans la marre et réclame la libération sans condition des détenus politiques et le retour au pays sans crainte des personnes exilées pour leurs opinions politiques. Pour l’octogénaire du Président du Parti du Renouveau Démocratique – PRD – ( qu’il croit toujours présent sur l’échiquier politique nationale quoique fondu dans l’UP-R), c’est la condition sine quoi non sans laquelle la paix souhaitée ne peut revenir au pays. Pour cet ancien Premier Ministre du Général Mathieu Kérékou, les lois crysogènes et liberticides sont à la base de tous les problèmes que connaît aujourd’hui le pays jadis berceau de la démocratie en Afrique. À analyser le cri du cœur du patriarche qui l’a poussé à la création du PRD en 1990, les compétitions électorales doivent être ouvertes à toutes les formations politiques sans restriction, à toutes les personnes qui remplissent les conditions et doivent être transparentes à tous les niveaux. Toute chose que le Président Houngbédji ne voit pas dans la gestion des affaires du système de la rupture de Patrice Talon.
Le vieux octogénaire du PRD ravale t’il des propres vomissures?
La sortie médiatique de Maître Adrien Houngbédji le weekend dernier n’a pas laissé pantois les analystes et observateurs de l’actualité politique du Bénin. Que ce soit lui Adrien Houngbédji qui monte au créneau aujourd’hui pour dénoncer ce que toute l’opinion nationale et internationale a ouï, fait l’objet de grand étonnement pour certains. C’est à croire qu’il n’a pas contribué ou qu’il n’est pas l’auteur en chef des votes des lois qu’il juge aujourd’hui de crysogènes et de liberticides et qui ont donné le résultat de ce qu’il vient dénoncer avec les cheveux blancs. Dans les dénonciations et jérémiades de Porto-Novo le 1er février 2025, il ne reste seulement à l’ancien Président de l’Assemblée nationale d’ajouter à l’adresse du Président Patrice Talon : « l’État que vous voulez laisser est un État saccagé, fragilisé, fragmenté, banalisé, descendu de son piédestal et dans lequel tous ou presque tous vont être reformés »
En qualifiant de liberticides les lois qui gouvernent le Bénin sous le régime de Patrice Talon, Adrien Houngbédji semble oublier qu’il était l’instigateur de la majorité de ces lois en sa qualité de Président de l’Assemblée nationale de la 7è législature. Le Président des Tchoco-tchoco à l’époque ne voyait pas loin plus que le bout de son nez. Et tous ceux qui avaient été éclairés pour attirer son attention étaient systématiquement écartés et catalogués par le « Hagbè national ».
Eyitayô Charles YAÏ