DOUZE (12) ANS APRÈS LE DÉCLENCHEMENT DE L’AFFAIRE D’EMPOISONNEMENT DU PRÉSIDENT BONI YAYI : Le Général Houndégnon paie t’il le prix de son engagement dans le traitement de ce dossier ?
Des esprits dans ce pays ont taxé le Président Patrice Talon de vindicatif. « C’est un homme qui est prêt à vous rendre la monnaie de votre pièce quel que soit le temps que cela aura duré » a laissé entendre d’autres personnes proches de magnat du coton Béninois. Et, lorsqu’on se souvient de l’engagement de l’ancien DGPN dans le dossier de l’empoisonnement du Président Boni Yayi et la dextérité professionnelle avec laquelle l’ex-patron des flics a conduit l’affaire en son temps et, à voir le sort réservé aujourd’hui à cet officier supérieur de la police, l’on est tenté de donner raison à ceux qui croient que le mot pardon ne figure pas dans le dictionnaire du Chef de l’État.
En effet, le Général Louis-Philippe Houndégnon, alors commissaire central de Cotonou au moment des faits s’est résolument engagé avec un professionnalisme sans faille dans le traitement du dossier qui impliquait l’actuel locataire de la Marina dans un projet d’empoisonnement du Président Boni Yayi. Il faut le dire, le tôlé qu’a suscité le traitement de ce dossier en son temps avait fait de Patrice Talon un criminel qui ne voudrait pas de l’évolution de ce pays. C’est alors de bon droit que, humainement, devenant détenteur de la manette du pouvoir d’État, celui-ci se rappelle des représailles dont il avait fait l’objet de la qualité du traitement du dossier par l’ancien DGPN. Si le Président Patrice Talon avait eu le courage de clamer publiquement que le pardon peut constituer une faute, il n’est pas exclut alors de penser que l’homme cherchait les occasions pour rendre au Général Philippe Houndégnon la monnaie de sa pièce quoique douze (12) années se sont écoulées sur l’affaire.
Habib Moussa-Kâ