Coup d’État au Niger et intervention militaire de la CEDEAO pour la restauration de l’ordre constitutionnel : La thérapie du Dr Mouhamed A. Akintola

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(Rétablir l’ordre constitutionnel ne voudrait pas dire forcément aller intervenir militairement au Niger)

Hier, dans un entretien téléphonique qu’il a accordé au groupe de presse Honougbo, Dr Akintola Mouhamed Awali s’est prononcé sur la crise politique au Niger. Pour le coordonnateur national du mouvement de la jeunesse FCBE, il n’y a pas un délai péremptoire pour la diplomatie. C’est un principe fort reconnu de tous. Il faut au préalable épuiser toutes les voies de recours pour prétendre passer à une intervention militaire. Pour l’heure, il est trop tôt d’envisager une intervention militaire. Nul n’est d’accord pour un coup d’État.  » moi-même je condamne formellement le coup d’État militaire. C’est condamnable dans un système démocratique. Cependant l’intervention militaire immédiate pour quelle fin et quel en sera le coût ? » a fait savoir le jeune leader politique.

Il insiste sur le fait que les coups d’État indubitablement remettent en cause l’ordre constitutionnel. Ils sont devenus des petits pains qu’on partage dans la sous-région. Il souhaiterait que le rétablissement de l’ordre constitutionnel prenne en compte les acquis démocratiques et non forcément le rétablissement de la personne de Mohamed Bazoum déposé déjà par la junte militaire qui n’entend pas revenir sur son rétablissement. L’option de la négociation et du dialogue doivent prévaloir dans cette crise au Niger.

Les militaires qu’on le veuille ou non détiennent Bazoum. La CEDEAO n’a pas un bâton magique pour aller du coup retirer Bazoum des mains des putschistes. Alors il vaut mieux négocier et dialoguer pour reprendre avec l’ordre constitutionnel. Nous ne voulons pas un bain de sang au Niger.

Par ailleurs, les chefs d’État africains qui optent pour l’intervention militaire immédiate au Niger ont peur juste parce cela pourrait devenir un effet de contagion chez eux aussi. Une intervention n’est pas encore envisageable pour le moment.

La vérité qui manquait

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