APRÈS LE CAS DE LATIFOU RADJI EN JUIN DERNIER : Un autre prisonnier politique en danger de mort
- Nécessité de sauver la vie du détenu Biaou Faléti, alias Général Faléti
La population béninoise en général, le peuple Tchabè et le village de Kaboua en particulier n’ont pas encore fini de pleurer et de faire le deuil du jeune Latifou RADJI, prisonnier politique sous la rupture décédé en début du mois de juin dernier dans des conditions qui ne valent pas de rappeler à l’opinion. Si rien n’est fait pour corriger le tir dans un bref délai, le pire pourrait arriver à Biaou Faléti en détention depuis 2020 et sans jugement. En effet, les conditions dans lesquelles vit le prisonnier Biaou Faléti, détenu dans les geôles de la prison civile d’Akpro-Missérété depuis plus de quatre ans sont exécrables. Le jeune opposant Biaou Faléti dit Général Faléti exaspéré par les sévices dont il est l’objet depuis sa detention s’est vu obliger de lever le ton pour crier à la violation de ses droits et plaider pour sa relaxe. C’est à travers une correspondance qu’il a adressé depuis sa cellule à la Cour Constitutionnelle en date du 22 juillet 2024. Le prisonnier, racontant ses mésaventures de conditions carcérales et laisse entendre: << Dès ma mise en détention, il y a eu des cas de violation de mes droits, à savoir mes souffrances en cellule d’isolement pendant pratiquement 02 ans, entravé et menotté. Pendant mon séjour dans cette cellule sans lumière et mal aérée, j’avais droit à une douche tous les 03 mois. Cette situation a gravement affecté ma santé qui avait commencé à se détériorer sans que je ne reçoive les soins idoines. On m’exposait régulièrement à des produits toxiques employés par les agents d’entretien de la prison…>>
En clair, l’opposant vit l’enfer à la prison civile d’Akpro-Missérété en toute violation de ses droits constitutionnels. Il va falloir alors que quelque chose soit fait dans un bref délai pour éviter le cas de Latifou Radji arrêté et détenu dans les mêmes circonstances et les mêmes conditions. L’urgence est signalée pour dire que la santé du jeune détenu politique se détériore ces jours-ci.
Habib Moussa-Kâ