APPEL DES PARTIS UP-R, BR ET FCBE À MOINS DE DEUX ANS DES ÉLECTIONS GÉNÉRALES DE 2026 À DÉSIGNER LES CHEFS DE VILLAGES ET DE QUARTIERS DE VILLES : Une décision à polémique de la CENA qui trouble la classe politique

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Une fois encore la lucidité a déserté le forum…. selon l’honorable Dr Dossou Guy Mitokpè


Lire l’intégralité de la déclaration du Mouvement l’ALTERNATIVE 2026 : LIBERTÉ de Fidèle Chaffara YAÏ

L’actualité politique au Bénin est agitée par la décision de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) qui, la semaine dernière a autorisé certains partis politiques à désigner les Chefs de villages et de villes sur l’ensemble du territoire national. Cette décision de l’institution en charge des élections au Bénin serait en application du code électoral (encore à polémique) adopté en mars dernier par la représentation nationale. Mais la décision de la CENA présidée par l’ancien ministre de l’intérieur du régime de la rupture vise les formations politiques qui ont remporté les élections municipales et communales de 2020. Dans la décision signée du président Sacca Lafia, les partis politiques appelés à désigner les Chefs de villages et de quartiers de villes sont biens connus. Il s’agit du Bloc Républicain (BR), des Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) et de l’Union Progressiste, le Renouveau (UP-R). Et c’est là que se trouve toute la polémique qui embrouille les cartes dans les états majors politiques et même dans le monde universitaire des chercheurs du droit et de la science politique.
Primo, toutes les facultés et écoles de droit de toutes les universités du monde ont toujours enseigné aux étudiants et autres chercheurs, le caractère non rétroactif d’une loi. Alors que les élections municipales et communales de 2020 ont été régies par un code électoral bien défini, en appliquant le code voté en 2024 à ces élections, la CENA et ses juristes ont droit d’explication au peuple et à toute la communauté universitaire internationale ce principe sacro-saint de la science.
Secondo, en 2020, l’UP-R n’existait pas et donc n’a jamais participé à une quelconque élection. Mais plutôt, les partis politiques avaient âprement disputé en adversité les élections avant leur fusion étaient bien sûr l’Union Progressiste (UP) et, le Parti du Renouveau Démocratique (PRD). En citant L’UP-R, le Parti fusionné à participer à la nomination des Chefs de villages et de quartiers de villes sur la base des élections de 2020, là encore Sacca Lafia et son staff sont invités à la barre.
Et puisque tout le monde dans la classe politique n’est pas abouti, ces observations n’ont pas pu échapper à certains qui se sont retrouvés dans l’obligation de donner de la voix.


Sur sa page Facebook, le Secrétaire national à la communication du principal Parti de l’opposition, Les Démocrates n’a pas pu retenir ses mots. Dans une verve qui lui est propre, l’honorable Dr Dossou Guy Mitokpè a attiré l’attention de la population sur les incongruités que contient cette décision de la CENA avant de conclure dans ses remarques que la lucidité a déserté le forum de nos décideurs.
Le Mouvement l’Alternative 2026: Liberté rattaché au parti Les Démocrates, à la lecture de la décision de Sacca Lafia à quant à lui fait une déclaration publique. Et Fidèle Chaffara YAÏ, le signataire de la déclaration de marteler : « Face à toutes ces dérives qui ont fini de dépouiller notre démocratie et les acquis de la conférence des forces vives de la nation de 1990,
le mouvement, l’Alternative 2026 : liberté déclare : qu’il ne reconnaît pas cette décision de la CENA et
invite toutes les composantes de la communauté nationale ( travailleurs , femmes et vieux ,confessions religieuses, Béninois de la diaspora, etc..) à se mobiliser et à se donner la main pour réclamer par tous les moyens légaux et constitutionnels la tenue sans délai des assises nationales pour éviter à notre pays la énième élection ensanglantée« 

Eyitayô Charles YAÏ

Suivez les déclarations de l’honorable Dr Dossou Guy Mitokpè et du Mouvement l’Alternative 2026: Liberté

CÉRÉMONIE OFFICIELLE DE REMISE DE LA LISTE DES LOCALITÉS POUR LA DÉSIGNATION DES CQ ET CV PAR LA CENA : NOUVELLE MASCARADE…

NOUS VAINCRONS… A CE PROPOS JE FAIS UN LIVE SUR TIK TOK DANS 30 mn: SUIS LE LIVE SUR GUY DOSSOU MITOKPE SUR TIK TOK…

Du moment où UP et PRD ont fait fusion et sont devenus UP le Renouveau, juridiquement en conformité avec les lois en vigueur dans la république du Bénin, UP le Renouveau n’a aucun CV ni CQ sur la base des élections communales de 2020.*

Voilà que c’est Upr qui a encore le grand nombre et les aussi sont là. On peut être soumis jusqu’à son intelligence aussi soit soumis ? Grand Dieu
Le pire des pires, c’est quand l’institution nationale, la CENA même sort des statistiques officielles devant lesquelles on lit UPR.
Yegueeeeeeeeee, population, donc en 2020, Upr était allé aux élections ? Jamais jamais. Et pourquoi les conseillers de prd n’ont pas été installés à Missreté, Porto-Novo, Sèmè et j’en passe.

Seigneur, ta république tombe tombe tombe encore

En se basant sur les textes en vigueur et sur les élections de 2020, UPr à 00 CQ et CV au Bénin. Seuls les partis br et fcbe devraient se partager les CV et cq.

Mais voilà qu’ eux ils sont là à ne pas réclamer l’application des textes.

On disait avant que ce code va les rattraper et voilà ils sont tombés dedans bim. Les intellectuels, les intelligents du Bénin et la rupture. Les voteurs de loi à l’Assemblée, vous voyez votre….????

L’application des textes en 2020 a fait perdre les conseillers à PRD, si on était dans une république sérieuse, on devrait appliquer les textes et ainsi L’UPR n’aura aucun CV ni CQ.

Une fois encore la lucidité a déserté le forum….

Honorable Dr Dossou Guy Mitokpè

DÉCLARATION DU MOUVEMENT L’ALTERNATIVE 2026 LIBERTÉau sujet de la désignation par la CENA des délégués et chefs de village .

Toutes les Béninoises et tous les Béninois, avec beaucoup d’étonnement ont appris les tractations en cours dans notre pays sous le leadership mal inspiré et très mal scénarisé par la Commission Nationale Électorale CENA, visant à nommer les délégués des quartiers de ville et chefs de village par le pouvoir en place , en application d’une disposition du code électoral crisogène ,voté par le parlement notamment la loi 2014-13 du 15 mars 2024 complétant et modifiant la loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin.
Le clergé catholique béninois, sentant venir le danger et surtout la déflagration voire l’irréparable dans quelques mois, comme en 1990 et sans se faire prier, prit la belle et magnifique initiative de l’organisation en avril 2024 d’un colloque scientifique international sur l’évolution du code électoral depuis 1990 . Les conclusions sorties de ce colloque sont d’une précision chirurgicale quant aux dangers qui guettent la paix en République du Bénin, si le nouveau code électoral était appliqué en l’état.
L’opinion publique nationale, déjà traumatisée par les violences, les arrestations les exiles forcés et autres brutalités qui précèdent ou qui accompagnent chaque élection et surtout les multiples pertes en vies humaines , pendant et après chaque consultation organisée par le régime en place, a accueilli avec soulagement les conclusions dudit colloque. Mais , c’est sans compter avec le désir de passage en force des actuels dirigeants du Bénin.
Le jeudi 21 novembre 2024 , la CENA procéda à la remise officielle de la liste des localités où les partis UPR, BR et FCBE, trois partis de la mouvance présidentielle sont autorisés à désigner des délégués. Les propos du Président de la CENA, tels que rapportés par les journaux, à l’occasion de cette cérémonie de remise de liste sont une mine d’indicateurs quant aux objectifs poursuivis à travers ce projet funeste, tiré sur les cheveux de l’application d’une loi elle même crisogène . En substance, le Président de la CENA aurait successivement évoqué le mauvais remplissage des PV de vote, les surcharges, l’illisibilité de certains résultats, l’absence de totaux, tant au niveau du bureau de vote qu’au niveau du quartier et du village et surtout le délai qui sépare la date des élections de 2020 à 2024 avec la détérioration des archives.
La CENA qui s’est vue obligée de déclarer la caducité des résultats des élections législatives de 2023 , quelques jours seulement après le déroulement desdites élections; en faisant de telles monstrueuses déclarations, par l’entreprise de son Président en personne, vient de montrer à l’opinion publique nationale et internationale les coulisses des traitements des données issues du suffrage des Béninoises et Béninois depuis 2019.
A l’évidence, la CENA outrepasse très largement ses prérogatives constitutionnelles. Et pour éviter toute transparence, elle proclame unilatéralement et en complicité de la cour constitutionnelle, la caducité de ses documents électoraux. Quelle supercherie !
Dans cette tendance illimitée à outrepasser ses prérogatives, la CENA, par sa dernière décision abracadabrante d’attribution de délégués et de chefs de village aux trois partis de la mouvance a créé une jurisprudence extrêmement dangereuse et potentiellement conflictuelle . Elle a ‘substitué d’une part , à un parti , en l’occurrence l’Union Progressiste , partie aux élections locales , municipales et municipales de 2020 une autre nouvelle entité juridique n’ayant jamais existé en 2020 et enregistrée sous la dénomination de l’Union Progressiste le Renouveau UPR créée seulement le 21 août 2022 , soit plus de deux ans après les élections de 2020, violant sa propre délibération à l’issue de laquelle, sur les huit partis ayant obtenu le récépissé provisoire pour prendre part au scrutin du 17 mai 2020, seuls cinq ont finalement été retenus ; à savoir l’UP, le BR, l’UDBN, le PRD, et les FCBE et d’autre part, elle a vidé de sa substance
l’article 146 qui prescrit que << seules les listes ayant recueilli les 10% des suffrages valablement exprimés au plan national ont droit à l’attribution de sièges >> . En effet , plus de quatre ans après le scrutin de 2020, la CENA vient ainsi d’attribuer de sièges au PRD , parti disqualifié à l’attribution de sièges à l’issue des résultats sortis des urnes en 2020 avec son score de 05, 49 % obtenu après délibération de la CENA .
Face à tous ces dérives qui ont fini de dépouiller notre démocratie et les acquis de la conférence des forces vives de la nation de 1990,
le mouvement, l’Alternative 2026: liberté déclare : qu’il ne reconnaît pas cette décision de la CENA et
invite toutes les composantes de la communauté nationale ( travailleurs, Jeunes , femmes et vieux ,confessions religieuses, Béninois de la diaspora, etc..) à se mobiliser et à se donner la main pour réclamer par tous les moyens légaux et constitutionnels la tenue sans délai des assises nationales pour éviter à notre pays la énième élection ensanglantée

Fait à Cotonou le 23 novembre 2024.

Le mouvement l’ALTERNATIVE 2026: LIBERTÉ.

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