AMÉNAGEMENT ET BITUMAGE DE PLUSIEURS AXES ROUTIERS AU BÉNIN: La bretelle Tchayagbangba-Kaboua dans la commune de Savè oubliée
(Les leaders politiques de cette région sur le banc des accusés)
« Les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient » laisse entendre un dicton populaire. Les populations de l’arrondissement de Kaboua dans la commune de Savè viennent de vivre à leur dépens la réalité de cet adage après le délibéré des travaux du conseil des ministres du mercredi 13 mars 2024.
En effet, le conseil des ministres en sa séance du mercredi 13 mars 2024 a ordonné l’aménagement et le bitumage de plusieurs axes routiers au Bénin. La bretelle Tchayagbangba-Kaboua fait seulement cinq (05) kilomètres et son aménagement a longtemps fait l’objet de promesses électorales des hommes politiques de la région. Cet arrondissement est le grenier électoral de la commune de Savè, voire de toute la 10è circonscription électorale et dispose d’éminents cadres et hommes politiques qui participent à la vie politique nationale. Mais au partage du gâteau national c’est l’arrondissement qui est le plus oublié surtout depuis l’avènement du régime de la rupture en 2016.
De tout le temps depuis le régime de la rupture, l’aménagement, le bitumage des 5km de la voie inter-État à l’entrée du village est resté la poésie que ne cessent de réciter les mouvanciers de la région pour peindre en noir les 10 ans de Boni Yayi qui n’a pu rien faire dans ce sens. Ils sont même allés à promettre que, non seulement la bretelle sera bitumée, mais toutes les voies à l’intérieur du village seront goudronnées. Pendant ce temps, le décideur national ne calcule pas leur stratégie et ne sait même pas si une localité a pour nom Kaboua dans le Bénin. Dans tous les cas, la décision du 13 mars vient de mettre à nue la ruse qui permet aux hommes politiques de la 10è circonscription électorale d’abuser de la confiance du peuple. Kaboua est oublié et l’aménagement de la voie qui donne accès à ce lieu historique et touristique n’est pas pour demain. Ce village qualifié de capitale historique du pays tchabè vient ainsi payer le prix de la rébellion du peuple tchabè au pouvoir de Patrice Talon. Le rêve de ceux qui veulent voir la voie de Kaboua bitumée, est ainsi brisé et Kaboua restera encore longtemps un village enclavé.
La vérité qui manquait
