AFFAIRE OLIVIER BOKO ET TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT : Les arrestations continuent

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  • Hosée Houngnibo dans les mailles de la justice

Le bras droit de l’ancien ami intime du Chef de l’État n’est plus libre de ses mouvements. Le coordonnateur des réseaux Olivier Boko est arrêté pour incitation à la rébellion. Indigné de l’incarcération de son mentor, Hosée Houngnibo a manifesté vertement son mécontentement à l’endroit du régime Talon de voir Olivier Boko jeté en prison comme un vil individu par le pouvoir de la rupture.
À la suite de ses jérémiades sur les réseaux sociaux qui frisent à mobiliser le peuple contre l’arrestation et l’incarcération de Monsieur Olivier Boko, Hosée Houngnibo, coordonnateur des réseaux de soutiens à Olivier Boko a été arrêté dans la soirée du lundi 07 octobre 2024 par le Centre National d’Investigation Numérique (CNIN), anciennement connu sous le nom de l’OCRC. Il est placé en garde à vue, accusé d’incitation à la rébellion et de harcèlement par voie électronique, des faits graves qui soulèvent de nombreuses interrogations dans le contexte politique actuel du Bénin.
En effet, monsieur Houngnibo s’est engagé politiquement aux côtés de l’homme d’affaires et ami du Chef de l’État, Olivier Boko. Dans ses publications en ligne après l’arrestation de son idole politique et l’ancien ministre Oswald Homeky à la suite du dossier de tentative de coup d’État qui les accable, le coordonnateur Hosée Houngnibo dénonçait ce qu’il considérait comme une injustice et appelant ouvertement à la mobilisation pour leur libération. Une action qui a vite suscité la réaction des autorités au sommet de l’État. Il est surtout reproché à Hosée Houngnibo d’avoir harcelé des personnalités par voie électronique, utilisant ses comptes de réseaux sociaux pour diffuser des messages critiques à l’égard des actions gouvernementales dans cette affaire. Dans ses publications, il faut le rappeler, le coordonnateur des réseaux Olivier Boko exprimait une profonde angoisse quant à la situation de son mentor. Pour Hosée Houngnibo, mordicus dans sa thèse,  » Boko ne peut jamais faire de pareilles choses. Je vous jure sur ma vie. C’est injuste de l’interpeller. Si je meurs, cela restera sur vos consciences ».

Habib Moussa-Kâ

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