UNE SEMAINE APRÈS L’ARRESTATION DU GÉNÉRAL PHILIPPE HOUNDÉGNON : Le silence de la classe politique et de la société civile inquiète

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Au Bénin, suite à une arrestation d’une certaine envergure, la classe politique et la société civile ont coutume de monter au créneau pour donner de la voix. L’arrestation de Steve Amoussou et la présumée tentative de coup d’État déjoué, impliquant Olivier Boko le N2 du Président Talon, et Oswald Homeky, ancien ministre des Sports sous la rupture pour ne citer que ces deux exemples, ont très vite fait réagir la classe politique dans son ensemble qui a dénoncé avec fermeté.

Pour ce qui est de Steve Amoussou, la classe politique notamment la mouvance a très vite éprouvé de la satisfaction par rapport à son arrestation. Et déjà, Steve Amoussou est pris pour « Frère Hounvi », un cyberactiviste qui dénonce avec virulence, le gouvernement de la rupture.

La société civile, de son côté a exprimé son désarroi par rapport à l’enlèvement de Steve Amoussou en terre étrangère et surtout ses droits violés qui constituent un grand recul en matière de la promotion des droits de l’homme.
Sur la présumée tentative de coup d’État déjoué, les partis politiques de la mouvance ont dénoncé la tentative d’une telle pratique en réaffirmant leur soutien au Président Talon.

S’agissant du Général Philippe Houndégnon arrêté dans la nuit du 13 novembre dernier à son domicile, le silence de la classe politique et de la société civile inquiète. Une semaine déjà qu’il a été mis sous mandat dépôt. L’opinion publique s’interroge et parle d’une politique de deux poids, deux mesures, c’est-à-dire qu’il serait fait obligation à la classe politique de se taire sur l’arrestation de ce grand flic béninois.

LA VÉRITÉ QUI MANQUAIT

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