DOSSIER « KIDNAPPING DU 12 AOÛT À LOMÉ » : Qui de Steve Amoussou ou « Frère Hounvi » en procès ce jour?

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  • La justice du Bénin joue sa crédibilité à la CRIET

Le jour tant attendu est enfin arrivé et tous les projecteurs du monde entier sont braqués sur le Bénin en ce jour du 07 octobre 2024 et pour cause ; le fatidique procès du trophée des kidnappeurs MMA rapporté de leur sale besogne du 12 août 2024 à Lomé en terre togolaise.
En effet, l’épisode du dossier « Frère Hounvi » ou « Affaire Steve Amoussou » reprend son cirque à la CRIET ce jour. Enlevé à Lomé au Togo dans la nuit du 12 août dernier, Steve Amoussou avait été perçu comme le célèbre chroniqueur fantôme « Frère Hounvi ». Mais très tôt, le jeune kidnappé a nié cette identité dans laquelle il ne se reconnaît pas. Et, après sa plainte contre ses ravisseurs, ces derniers ont reconnu au cours du procès qui les a condamnés le 03 septembre que leur cible était belle et bien Steve Amoussou. Selon les kidnappeurs MMA, il s’agit bien du sieur Steve Amoussou qui devait de l’argent à leur chef de mission en résidence en Indonésie. À aucun moment du procès du 03 septembre, le nom du « Frère Hounvi » n’a été cité par les ravisseurs. La victime Amoussou ayant remporté le procès, personne n’a reconnu les chefs d’accusation qui le retiennent encore dans les liens de la justice. Le procès judiciaire étant fait, le verdict rendu aussi clair et, la victime toujours en prison.


En ce jour où s’ouvre à la CRIET un autre procès pour le même dossier, l’opinion se pose la question de savoir celui qui sera présenté devant les juges. S’il s’agira de Steve Amoussou qui avait déjà remporté son procès devant ses ravisseurs ou du fantôme «  »Frère Hounvi » dans lequel Amoussou ne se reconnaît pas. Dans tous les cas, la justice Béninoise avec ce dossier est à l’épreuve de sa crédibilité. Du moment où le gouvernement s’est lavé les mains de n’être ni de près, ni de loin mêlé à l’enlèvement du jeune réfugié, le procès du 03 septembre devrait suffire pour clore ce dossier.

Eyitayô Charles YAÏ

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