ACCUSÉS D’ATTEINTE À LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT ET, MÊME AVANT LEUR PROCÈS : Boko et Homeky blâmés sont reniés par toute la mouvance
Olivier Boko en dépit de son influence dans le système de la rupture était-il un tigre en papier? En tout cas, il a fallu moins d’une semaine après sa disgrâce que toutes les choses le quittent même les redoutables du régime qui, quelques jours auparavant tremblaient devant l’homme.
À l’instar des disciples du Seigneur Jésus dans le jardin de Gesthsémani, tous les soutiens voire inconditionnés d’Olivier Boko ont tôt fait de prendre la poudre d’escampette pour peu que le nom de leur leader soit cité dans cette affaire d’atteinte à la sûreté de l’État. Pas même un seul parmi les fanfarons qui chantent les prouesses de Boko. C’est clair maintenant qu’ils jouaient le rôle de saint Pierre pour accompagner les seigneurs Boko et Homeky jusqu’à la porte du souverain Caïphe qu’est Mario Mètonou. C’est au jour du malheur, que l’on reconnaît ses vrais amis.
En effet, juste après la déclaration du procureur spécial suite à leur arrestation, c’est à une claque véritablement dingue que le peuple observateur a droit de la part de la plateforme politique de la mouvance. Presque tous les partis soutenant les actions du Chef de l’État sont vite montés au créneau. Aucune situation fut-elle atténuante n’est accordée aux mis en cause. Du principal de la mouvance, l’Union Progressiste, le Renouveau parti auquel appartient Olivier Boko et Oswald Homeky, au parti du cheval cabré du Bloc Républicain en passant par la Renaissance Nationale de Claudine Prudencio et le parti FCBE de Paul Hounkpè et même le gouvernement par la voix de son porte-parole, nul n’a rate le duo Boko-Homeky dans ses attaques. Alors que la justice à laquelle tous font confiance n’a pas encore établi les preuves de culpabilité des accusés, des déclarations faites par les partis politiques montrent à suffisance que les sieurs Olivier Boko et Oswald Homeky ne pourront pas se tirer d’affaire dans ce dossier. Mais ces accusations qui plongent davantage les accusés viennent renforcer et conforter la position de l’opposition qui toujours estime que la « maison rupture » de Patrice Talon était bâti sur du sable et était sans fondation solide.
Eyitayô Charles YAÏ