Intervention militaire pour la restauration de l’ordre constitutionnel au Niger: La CEDEAO passe à la vitesse supérieure
La Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vient de décider du sort de la junte au pouvoir à Niamey. Au terme de la reunion des Chefs d’Etats Majors des armées des pays de la communauté à Accra ce vendredi 18 août, la decision de mettre en exécution la force pour dégager les putchistes est prise. Après donc l’expiration de l’ultimatum donné par la conférence des Chefs d’Etats et la position radicale de la junte à garder le pouvoir, la CEDEAO par l’entremise des Chefs d’Etats Majors des armées des pays membres a pris le taureau par les cornes. Le Commissaire aux affaires politiques et à la sécurité de la CEDEAO a été, on ne peut plus clair dans sa déclaration à la presse: «Nous avons discuté des problèmes humanitaires potentiels. Mais ce qui se passe au Niger fait partie d’une série de coups d’État dans la région auxquels nous essayons de mettre fin. Des actes terroristes menacent la situation au Mali, au Burkina Faso et au Niger. L’option militaire n’est pas notre option préférée, mais nous y sommes contraints en raison de l’intransigeance de la junte militaire au Niger». Selon Abdel-Fatau Musah, il ne s’agit pas d’une guerre déclarée contre le peuple du Niger.
Le jour de l’intervention qui est retenu va requérir l’approbation de la conférence des chefs d’État de la communauté économique des pays d’Afrique de l’Ouest.
Eyitayo Charles YAÏ