REDDITION DE COMPTES DANS LA COMMUNE DE SAVE: Les raclées du roi de Kaboua à la délégation gouvernementale

Le gouvernement de la rupture poursuit ses tournées de reddition de  dans les communes sur l’ensemble du territoire national. À Savè dans le département des Collines, la tâche n’a pas été aisée pour la délégation gouvernementale qui a essuyé des raclées de la part des autorités traditionnelles notamment le roi Olou Kaboua de Kaboua.
La 2è phase de la tournée de reddition de comptes du gouvernement dans les communes du Bénin n’a pas été une mission facile pour plusieurs délégations gouvernementales envoyées sur le terrain. À Savè ce samedi 27 juillet 2024, la délégation composée de la ministre Eléonore Ladékan Yayi de l’enseignement supérieur, l’honorable Benoît Dègla, le maire Dénis Oba-Chabi, monsieur Marcellin Aka etc a essuyé une grande raclée de la part de la population qui a décidé de rompre le silence en disant de manière frontale au gouvernement la vérité de ce qu’elle vive.
Après l’exposé de la délégation gouvernementale qui dresse de tapis rouge à la gérance du Président Talon, parole fut donnée à la population pour des questions et des observations. Un participant parmi tant d’autres, le Roi Olou Kaboua de Kaboua demanda la parole qui lui fut accordée. Sérise sur le gâteau, Sa majesté ne porte ici aucun gant et, sans langue de bois crache ses venins sur la délégation gouvernementale pour exprimer les désagréments que subissent les populations rurales sous le régime de la rupture. Sa majesté Olou Kaboua alla jusqu’à traiter d’enfants adulterins, bâtards et indignes tous les membres de la délégation s’ils n’arrivaient pas à faire au Président Patrice Talon le point fidèle de la situation que vivent les populations sous son règne. « Si la culture du coton était une tâche aisée, pourquoi Patrice Talon a cherché à s’installer à la Marina plutôt que de se mettre sur le terrain » s’est exclamée sa majesté quand il prend la défense des producteurs agricoles et paysans du Bénin.
Selon le souverain, gardien de la tradition ancestrale, le régime de la rupture a beaucoup grugé la population paysanne à qui il n’a jamais laissé la liberté de couler leurs productions sur le marché comme cela se doit.
Les émissaires du gouvernement pour cette deuxième phase de reddition de comptes ont vraiment essuyé de sueurs froides devant une population décidée à cracher la vérité sur leurs vécus quotidiens.

La vérité qui manquait