RÉCONCILIATION DE L’ÉGLISE DU CHRISTIANISME CÉLESTE : Comme à l’image de l’Epmb en 2016
. Vivement que les Célestes ne tombent pas dans les mêmes revers que les méthodistes 9 ans après

Les protagonistes de la crise qui secoue l’Église des Christianistes Célestes ont fumé le calumet de la paix samedi dernier au palais des congrès de Cotonou après plusieurs années de mésentente qui ont fragilisé l’Église du prophète Samuel Oshofa. C’est l’aboutissement des démarches de paix du Président de la République Patrice Talon à l’endroit des sommités de cette communauté chrétienne. Le désaccord entre les Pasteurs Benoît Adéogou et le fils héritier d’Oshofa est conjugué au passé. Le Chef de l’État a pesé de tout son poids sur la balance pour ramener la paix dans l’Église de « Gbigbowiwé« . Et cette diplomatie de réunir et unir les hommes religieux lorsqu’un différend les oppose, le Président Patrice Talon en dispose le secret. Tout le monde se rappelle de cette démarche qu’il a faite juste au lendemain de son arrivée au pouvoir en 2016 pour faire de l’Église Protestante Méthodiste du Bénin, Une, comme celle que les missionnaires avaient laissé et dirigée de façon exemplaire jusqu’au Révérend Pasteur Harry Henry. C’était formidable le managérial utilisé par le Président Patrice Talon pour réconcilier les deux camps que tenaient de mains de maître les Pasteurs Mathieu Alao et Nicodème Alagbada.
Mais aujourd’hui, neuf (09) ans après, il va s’en dire que l’espoir de tous les Protestants du Bénin et même au-delà s’est estompé. Il va donc falloir que les Célestes portent assez de gants dans leurs négociations afin que les clauses de la réconciliation soient assises sur de socle solide, gage d’une paix durable.
L’Église Protestante Méthodiste du Bénin neuf (09) ans après la réconciliation
En effet, en 1998, ce sont des laïcs qui ont attrait le Président de l’Église devant la justice. Et cela a coûté à la communauté un schisme de 18 ans. Donc deux décennies pratiquement de crise, l’adversité en les membres de la même famille, de séparation entre les conjoints et pire que ça. Des vies humaines se sont sacrifiées. Du sang des fidèles ont coulé sur l’autel des Églises, des pratiques prohibées dignes du pur satanisme ont été observées dans les lieux du culte.
A la réconciliation de l’Église en 2016 voulue par le Président Patrice Talon, tous les fidèles visiblement fatigués par les effets négatifs de cette crise et après avoir évalué les dégâts engendrés par cette tragédie, ont de même accord chanté l’hymne de réunification et proclamé ensemble ; plus jamais ça. Donc, plus jamais les problèmes de L’Église ne seront traités par les instances judiciaires du pays. Mais c’est un rêve qui ne durera que le temps d’un feu de paille.
Aujourd’hui, il sont nombreux ces chrétiens méthodistes qui regrettent déjà cette réconciliation. La majorité des fidèles de cette congrégation croient que le processus de cette réconciliation était mal négocié et que les accords étaient alors assis sur des bases non consensuelles. En 2022 lorsque les problèmes ont surgit, lesquelles étaient relatifs à la gestion du Président qui confond le patrimoine de l’Église à celui de sa famille, le Chef de l’Etat en bon facilitateur et droit dans ses bottes du respect du serment plus jamais ça s’est dépêché de constituer un Comité Ad’hoc de Veille (CAV) pour accompagner le Président dans sa gestion afin que le linge sale se lave en famille. Cette structure saluée par tous les chrétiens méthodistes a été installée par le Président de l’Église le 07 janvier 2023.
Que s’est-il passé après le respect des cahiers de charges de cette nouvelle institution ? En tout cas, en 2025, c’est le Président de l’Église qui assigne les fidèles laïcs devant la justice. N’est-ce pas le début d’une nouvelle crise ambiante ? Une situation qui donne raison à ceux qui croient que la réconciliation de 2016 n’était vraiment pas bien négociée.
Vivement que les Célestes ne connaissent pas ce sort.
LA VÉRITÉ QUI MANQUAIT