PLÉNIÈRE À L’HÉMICYCLE DU PALAIS DES GOUVERNEURS À PORTO-NOVO: Le sort du Bénin de 2026 se joue ce jour
Qu’adviendra t-il de la démocratie de ce pays à partir de 2026? La réponse à cette grosse interrogation sera le résultat qui sortira des votes auxquels procéderont ce jour les députés de la 9è législature sur les textes de lois portant sur la révision de la constitution et la modification du code électoral. Après adoption par la commission des lois de la proposition de loi portant révision de la constitution pour être étudiée en plénière, le jour J fixé par nos Honorables députés pour décider du sort de notre démocratie est enfin arrivé. Ce vendredi 1er mars 2024, le texte proposé par le Président du groupe parlementaire du Bloc Républicain sera passé par les mailles de la représentation nationale.
En effet, les députés de la mouvance qui jouent le jusqu’au-boutisme ont forcé toutes les voies pour arriver à réviser notre loi fondamentale en dépit de la déclaration officielle du chef de l’État sur sa volonté de ne voir aucune virgule de cette constitution modifiée. Et l’on se demande l’intérêt particulier que cette mouvance éprouve dans ce projet lorsque celui pour qui elle roule est contre.
Dans tous les cas, quant à cette constitution telle que formulée par Assan Seïbou, l’opposition a promis d’ore et déjà de chier dessus. Mais pour être sûr que ce plan va marcher aussi, il va falloir à Boni Yayi de prendre des dispositions par la méthode des procurations. Et si même l’opposition arrive à rejeter la révision de la constitution, que fera t-elle du code électoral si entre-temps ses observations ne sont pas prises en considération ? Quand bien même cette opposition dispose de la majorité avec ses vingt huit (28) députés pour bloquer et empêcher la révision de la constitution, les textes ne lui permettent pas d’agir de la même manière sur le code électoral. Et là aussi, beaucoup de choses peuvent être faites pour jouer sur l’avenir de notre démocratie, surtout pour ce qui concerne les élections générales de 2026.
La vérité qui manquait
