IMMINENTE RELECTURE DU CODE ÉLECTORAL : La solution pour prévenir les violences électorales en 2026?

S’il y a un sujet qui défraie la chronique depuis peu au Bénin, c’est bien celui des élections générales que devra connaître le pays l’année prochaine et surtout de la loi votée par la représentation nationale pour réglementer lesdites élections ; donc le code électoral. En effet, dans la perspective des élections générales qui s’annoncent pour 2026, l’Assemblée nationale du Bénin a voté en mars 2024 le texte législatif qui devrait réglementer ces consultations électorales. Une loi jugée conforme à la constitution par les sages de la haute juridiction constitutionnelle mais qui, depuis son élaboration jusqu’à sa promulgation par le Président de la République ne cesse de créer de la polémique au sein de la classe politique et de la société civile. Des dispositions jugées crysogènes par l’opposition et la société civile seraient introduites dans ce code électoral et ne favoriseraient pas la transparence dans son application. Depuis lors, des voix s’élèvent pour demander la relecture de ce code par l’Assemblée nationale. Presque la quasi-totalité des anciens Présidents de la République et des institutions de la République ont donné de la voix pour la relecture de ce texte législatif. Le clergé est monté une énième fois au créneau pour exprimer sa volonté de voir ce code relu avec les dispositions qui garantissent la paix dans son application. Mais l’exécutif et le législatif semblent hostiles à la proposition du clergé, de la société civile et de l’opposition.
Mais à mesure qu’on s’approche de l’année électorale, des voix deviennent virales dans des plateformes de communication et sur les réseaux sociaux pour réclamer à cor et à cri la relecture de ce code qui peut provoquer de violence dans son application.
Eyitayô Charles YAÏ