En vérité, en vérité je vous l’écris ; par : Eyitayô Charles YAÏ: Ces décès de trop!

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S’il est vrai que le phénomène de la mort n’échappe à aucune couche de la société, les cas de décès qu’enregistre ces derniers temps le monde des professionnels des médias au Bénin interpelle la conscience collective. En effet depuis un certain moment et particulièrement cette année de 2024, on assiste à des décès des professionnels des médias de manière répétitive. Près d’une vingtaine enregistrés du mois de février à ce jour. L’année 2024 bat le record de la triste réalité et l’on se pose la question de savoir le résultat qu’on aura à la fin de l’année avec cette allure. C’est un bilan qui inquiète et qui appelle à une profonde réflexion. Ces décès en cascade viennent s’ajouter et alourdir la galère que vivent ces professionnels des médias depuis l’arrivée au pouvoir du régime de la rupture. Un système politique avec ses réformes qui viennent sevrer la presse, la chosifier pour enfin la réduire à un métier de va nu-pieds dépourvu de toutes considérations. Le métier qui, les années d’avant 2016 nourrissait son homme et fait la fierté de son titulaire. Oui, l’une des causes des crises qui débouchent à la mort des confrères peut être attribuée à des conditions de vie misérable que vivent ces professionnels des médias qui souffrent en silence. Dans tous les cas, le constat fait est que le prix que paye les professionnels des médias à l’ère de la rupture est lourd. Les faîtières de cette profession et même les institutions en charge des médias doivent prendre des dispositions pour arrêter la saignée afin que le journalisme et ses métiers corollaires puissent être plus valorisés et que ses praticiens soient moins stressants au point de piquer de crises d’AVC à tout moment. Une solution pour y remédier, c’est d’ouvrir les vannes des contrats de partenariats aux organes de presse avec les services publics dans des conditions souples. Sinon, ces décès deviennent de trop et inquiètent plus d’un.

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