BILAN DES HUIT (08) ANNÉES DU RÉGIME DE LA RUPTURE : « Beaucoup de béninois sont morts à travers leurs réformes » dixit Apollinaire Avognon
Le 06 avril dernier, le Président Patrice Talon a bouclé huit (08) ans de règne à la tête de l’État béninois. Huit (08) années donc après son entrée à la Marina pour conduire le navire Bénin, des citoyens se sont donnés de la voix pour apprécier les actions du régime qui tient le contrôle du Bénin depuis 2016.
Apollinaire Avognon, homme politique et Président du Parti Nouvelle Force Nationale -NFN- trouve dans ses analyses des deux mandats du Président Talon, un régime de terreur et de panique que le Bénin n’a jamais connu depuis qu’il a opté pour la démocratie. Le 1er août prochain a laissé entendre l’opposant politique, les Béninois vont célébrer le 5è anniversaire du triste événement où, pour la première fois de l’histoire au Bénin et pour des questions électorales, on a tiré à bout portant sur des Béninois à Cotonou, Cadjehoun. <> a martelé avec insistance Apollinaire Avognon.
À entendre le Président du NFN, Patrice Talon est surpris par les dix (10) ans du pouvoir et aujourd’hui, il ne sait plus ce qu’il faut faire après avoir fait tuer plusieurs Béninois, emprisonner des milliers et envoyer en exil d’autres.
« Mais voilà, tous ceux-là, leurs parents l’attendent dès qu’il sera dépossédé du pouvoir et devenu citoyen ordinaire à partir de 2026.
Selon le Président de la Nouvelle Force Nationale, les tueries de 2019, 2020 et 2021 résultent du coup d’État institutionel et constitutionnel après qu’en 2018, le parlement avait bloqué la révision de la constitution »
affirme avec énergie Apollinaire Avognon.
Invité à se prononcer sur la loi d’amnistie en étude à l’Assemblée Nationale, le Président du NFN croit qu’il s’agit là encore de la distraction. À moins que cela soit un miracle, Apollinaire Avignon ne croit pas à un aboutissement heureux de cette épisode.
Toutefois, le Président de NFN encourage ces citoyens en prison pour la cause politique et ceux en exil à être plus requinqué et a avoir leurs têtes sur leurs épaules car, l’heure de leur libération et de leur retour sur la terre de leurs aïeux est proche. Le reste n’est qu’une affaire de temps, a conclu l’opposant politique.
Eyitayo Charles YAÏ