AUGMENTATIONS VERTIGINEUSES DES PRIX DES DENRÉES ALIMENTAIRES ET CHERTÉ DE LA VIE SOUS LA RUPTURE : Le ras-le-bol des populations a atteint son paroxysme

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Mais = 450f le kilo, farine gari = 400f le kilo, riz = 700f le kilo, haricot rouge = 700f le kilo, haricot blanc = 750f le kilo, essence de contrebande (kpayo) = 650f à 700f le litre, la liste est longue. Voilà la triste réalité des prix auxquels est confronté depuis quelques temps le consommateur béninois sur le marché des produits de premières nécessités. Et les plaintes fusent de partout. Ce n’est la joie dans les ménages.


En effet, la population béninoise et particulièrement celle des zones urbaines vivent depuis un certain moment et de façon continue la flambée des prix des produits alimentaires et autres de premières nécessités. De deux cents (200) francs le prix de kilo du maïs il y a quelques mois seulement, l’on ne peut pas expliquer par quelle alchimie le prix du même produit a plus que doublé en moins d’un mois au nez et à la barbe du gouvernement de la République. Cette céréale qui constitue l’alimentation de base de la quasi-totalité du peuple béninois est devenue la perle rare comme si nous ne sommes plus capables de produire de la végétation. Pourtant, pour sécuriser notre consommation à l’interne, le gouvernement de la rupture a creusé des tranchées par endroits et bloqué par des blocs de granites les voies qui donnent accès à d’autres pays afin de mieux contrôler la production nationale. Alors qu’on n’a pas encore fini de gérer l’inflation du carburant de la contrebande survenue depuis la prise du pouvoir par Tinubu au Nigéria, c’est à cette montée galopante des produits alimentaires que l’on doit encore faire face. Le riz et les légumineuses ne sont plus à la portée du citoyen ordinaire.

Au Benin depuis 2016, surtout avec le départ en exil de Sébastien Ajavon et la fermeture de ses sociétés, il faut être de la classe des nobles pour avoir sur sa table au déjeuner comme au dîner un morceau de poisson dans son plat même de menus fretins.

Face à cette situation, des cris de détresses se font entendre dans les familles. Des parents à leurs corps défendant fuient leurs responsabilités. Des jeunes s’adonnent à des activités malsaines rien que pour subvenir à des besoins immédiats, surtout la couche féminine. Le constat sur le terrain est alarmant. La souffrance généralisée est subie en douceur dans les maisons et ne fait plus l’affaire du mouvancier ou de l’opposant. Des citoyens ont déjà la nostalgie de l’ONASA qui dans des situations de crises alimentaires prend des dispositions pour juguler la situation. Et comme si tout ceci ne suffit pas, c’est la répression policière pour non-port de casque qui vient corser les choses.
En somme, tous les regards sont tournés vers le gouvernement, le seul pour le moment à trouver de solutions à ce drame national.

Eyitayo Charles YAÏ

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