APRÈS LEUR AUDITION DE CE MARDI À LA CRIET : Mètonou envoie Boko et Homeky au gnouf

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Leur sort est scellé sans surprise. En effet, dans le cadre de ce dossier de tentative de coup d’état qui les accable depuis la nuit du 23 septembre dernier, les mis en cause ont fini par se présenter devant le procureur spécial de la CRIET ce mardi 1er octobre après avoir épuisé une semaine de garde à vue dans les locaux des services de la police républicaine.
Le procureur spécial après l’audition des inculpés en instruction à pris son courage des deux mains. Il s’agit pour le jeune magistrat des clients hors de commun qu’il reçoit dans sa carrière, Mario Mètonou, d’une voix ferme et autoritaire l’a dit et d’une main sans tremblement l’a écrit. Qui l’eu cru? Olivier Boko, ce lion du régime rupture qui, à la seule prononciation de son nom peut faire trembler d’effroi et, Oswald Homeky, le tout puissant Ministre de la jeunesse et des Sports, un des pions sûrs du système dans son Couffo natal ont goûté ce 1er octobre 2024 aux délices de l’atmosphère de la prison.
L’ami intime du Président Patrice Talon et son ancien Ministre de la Jeunesse et de Sports auraient passé la longue journée de leur vie mardi du 1er octobre 2024. Après donc qu’ils aient fait la pluie et le beau temps du régime de la rupture, les deux inculpés dans le dossier de tentative de coup d’État ne pouvaient jamais rêver de se retrouver devant le fétiche CRIET qu’ils ont créé au point où le jeune magistrat qu’ils ont promus pour sévir les autres se dresse aujourd’hui contre eux pour les envoyer en prison.
Avant d’ordonner qu’ils soient déposés à la prison civile de Missérété, Mario Mètonou a pu charger Olivier Boko et Oswald Homeky de crimes de : complot contre la sureté de l’État, corruption d’argent public et blanchissement de capitaux.
Même si les endroits aménagés dans les centres carcéraux pour accueillir les prisonniers VIP sont à l’image des chambres de Sofitel Hôtel, dans le subconscient du citoyen lambda, pour peu qu’ils ne sont plus chez eux et libres de leurs mouvements, ils sont prisonniers à part entière et cela sera inscrit dans l’histoire de leur vie.
Toutefois, l’insolite dans le dossier qui fait croire à un montage de film que soupçonnent les populations restées septiques, est le nom de l’officier Chef de la garde républicaine qui désormais est moins cité dans le dossier.

Habib Moussa-Kâ

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