DÉMISSION DE L’UNION ISLAMIQUE DU BÉNIN DU CCCR : Le Pasteur Alokpo s’offusque du comportement de certains leaders religieux
(Quand le politique s’investit dans les affaires religieuses)
Du haut de ses plus de quinze ans d’existence, le Cadre de Concertation des Confessions Religieuses (CCCR) traverse aujourd’hui une crise que personne ne peut nier. Longtemps considérée comme une organisation de la société civile, le CCCR, coordonné par le Pasteur Michel Alokpo a fait parler abondamment de lui pendant les années du régime du changement et de la refondation de Boni Yayi au Bénin. Les actions de cette organisation de la société civile ont commencé par s’étioler avec l’arrivée au pouvoir du régime de la rupture et du nouveau départ en 2016. La guéguerre entre les hommes religieux réunis autour du CCCR est postérieure à la date du 02 septembre 2024 à entendre le coordonnateur du groupe, Pasteur Michel Alokpo se confiant aux médias de Bénin intelligent. En effet, tout est parti de cette date fatidique à laquelle une conférence avait été organisée à Porto-Novo au cours de laquelle le CCCR a fait une déclaration pour donner sa position sur la situation sociopolitique du Bénin. C’est après cette conférence qu’ils ont bien organisé conjointement que sur les réseaux sociaux, lui Michel Alokpo apprend la démission du Président du cadre qui est le représentant de l’Union Islamique du Bénin. L’ancien chargé de mission du Ministre de l’intérieur se dit très étonné de cette nouvelle alors qu’aucun différend n’oppose les membres à l’intérieur du cadre. Michel Alokpo croit bien que, depuis la suscitation du débat sur le nouveau code électoral au Bénin, la classe politique et les organisations de la société civile peinent à accorder leurs violons et n’arrivent pas à conjuguer le même verbe au même temps et à la même personne. Pour le Pasteur Alokpo qui s’est offusqué de ce retrait de l’Union Islamique du CCCR, il sera difficile que la communauté musulmane revienne de si tôt dans cette organisation si, entre temps, elle avait été téléguidée par des mains politiques.
Eyitayô Charles YAÏ