APRÈS UN MOIS DE VACANCES : De gros dossiers en attente sur la table du gouvernement

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(La réponse du Bénin au gouvernement du Togo est imminente)

Après un mois de vacances décrétées et observées, le gouvernement du Bénin reprend le boulot ce jour. Nul n’a ignoré que, pendant son absence, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Des actions qui touchent la sensibilité de la diplomatie entre le Bénin et son voisin de l’Ouest ont été posées. Et le gouvernement du Togo n’a pas manqué de bander ses muscles sur ce dossier connu sous le nom de « l’enlèvement de Steve Amoussou ». Plus d’une semaine après la sortie du procureur de Lomé sur cet événement devenu un dossier d’État, le mutisme continue d’être observé du côté de Cotonou. Et pour cause , le gouvernement était en vacances pendant que tout le feuilleton se jouait. Des voix qui se font entendre dans la République face à ce dossier ne sont que celles de l’opposition qui déplorent le processus de la mise sous verrous de l’activiste Steve Amoussou. À l’Assemblée Nationale, les députés de l’opposition notamment l’honorable Karmel Ouassangari a adressé au gouvernement une pile de questions pour demander des éclaircissements sur ce fameux dossier d’enlèvement du réfugié Steve Amoussou en terre étrangère. Le sujet est si important que la classe ouvrière ne pouvait pas garder longtemps le silence. Trois centrales et confédérations syndicales sont montées au créneau pour « fustiger le silence du gouvernement béninois et par la même occasion dénoncer la façon dont le dossier d’arrestation de Steve Amoussou a été conduit ».
Maintenant que le gouvernement reprend le boulot ce jour, nous estimons qu’il ira assez vite dans le traitement de ce dossier pour mettre en confiance le peuple béninois sur cette affaire qui est partie de rien pour devenir un gros dossier d’État. Il faut le reconnaître sans fausse modestie que ce dossier d’enlèvement de Steve Amoussou met déjà le Bénin à genoux devant la diplomatie internationale et l’atmosphère du bon vivre entre le Bénin et le Togo prend un coup. Par conséquent, priorité doit être donnée à son règlement par la réponse de l’exécutif au communiqué de Lomé dès les premières heures de la rentrée gouvernementale.

Eyitayô Charles YAÏ

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