NOUVEAU CODE ÉLECTORAL AU BÉNIN : Paul Hounkpè dénonce l’extrême gravité de cette loi au peuple
Au détour d’une activité politique du parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) le samedi 13 Avril 2024 à Ouidah, le numéro 1 de cette formation politique, Paul Hounkpè a déballé sans langue de bois sur l’actualité politique notamment sur le nouveau code électoral en vigueur au Bénin.
Dans un langage franc et lucide, il a exposé à la population, l’extrême gravité du nouveau code qu’il estime très nocif pour la démocratie béninoise. Il considère que c’est fait pour arnaquer le peuple béninois. » Le code qui est voté là, c’est de l’arnaque » a t’il déclaré.
Adopté le 15 mars 2024 par le parlement, déclaré conforme à la constitution et promulgué par le chef de l’État, le nouveau code électoral comporte des nouvelles dispositions telles que seuls les partis politiques qui auront réuni au moins 20% des suffrages valablement exprimés dans chacune des 24 circonscriptions électorales, seront éligibles. Pour la présidentielle, le taux de parrainage nécessaire pour la validité des candidatures passe à 15% des députés et des maires. Pour Paul Hounkpè, « Ce sont des dispositions crisogènes. Ça remet en cause les acquis de 1990. Quand on veut nous coudre un habit, il faut au moins prendre nos mesures » a t’il laissé entendre. Pour lui, l’heure est grave. «
» L’heure est grave, vos questions sont légitimes. Vous avez raisons de vous poser des questions. Notre Constitution stipule clairement que la vie humaine est sacrée et qu’il faut impérativement la préserver. Nous avons comme impression que les gens façonnent les lois pour obliger les gens à faire des choix qu’ils ne veulent pas. Depuis 1990 jusqu’à ce jour, à quel moment les Béninois se sont trompés ? Nous avons toujours opéré nos choix. Maintenant pourquoi veut-on imposer des choix. C’est comme si les Béninois ne sont plus capables de jugement. Le code qui est voté la, c’est du gaï, c’est de l’arnaque » a t’il martelé.
Pour finir, il a exhorté l’opposition à être solidaire et d’aller en rang serré pour la victoire.
La vérité qui manquait