POUR CEUX QUI FERONT DÉSORMAIS CARRIÈRE EN POLITIQUE : Nécessité de leurs enseigner la maïeutique politique
L’animation de la vie politique au Bénin, si elle n’est pas recadrée et dirigée par un minimum d’éthique, risque d’être une hécatombe pour l’avenir.
L’ironie politique, en vogue aujourd’hui est un courant de pensées basé sur le contraire de ce que l’on envisage faire, de ce que l’on sait qu’on doit faire, de ce qui est préparé à été exécuté, basé sur le sophisme est bien enjolivée et grandement servie au peupe détenteur de la souveraineté. Le fonctionnement est le suivant : « Je ne veux pas et je le dis devant le public. Mais dans l’ombre, je pousse fortement les dés pour réaliser le contraire de ce qui est dit publiquement. C’est la force de la rhétorique politique. Le prince et les législateurs sont les conducteurs de l’ironie politique, une doctrine connue déjà par le peuple. Le pouvoir corrompt dit-on et la politique se fait en se salissant les mains. Mais l’allure inquiétante que prend ce phénomène, il faut trouver un moyen pour arrêter la saignée au risque de ne pas laisser un héritage amoral et immoral à la République. Nous devons à tout prix laisser un bon code à la République.
Il est indispensable d’introduire dans nos différents secteurs de la vie active, dans les écoles de la science politique et surtout dans le psychisme humain des acteurs politiques et ceux qui voudront faire carrière en politique, des bonnes mœurs et une échelle de sanctions en cas d’inobservation de ces principes.
Pour tous ceux qui feront désormais carrière en politique et les dirigeants de différents degrés, la maïeutique politique doit être enseignée.
Que veut dire donc maïeutique politique ?
La maïeutique politique s’entend comme un enseignement des valeurs éthiques dans la sphère politique. C’est un art qui débouche sur un examen de conscience pour faire comprendre au prince, aux législateurs, aux acteurs politiques et au peuple que seul l’intérêt supérieur de la nation est une priorité et doit être une exigence à tout prix. La politique peut se faire avec de l’éthique si on y prend conscience. Et d’ailleurs la gestion de la chose publique dans son premier sens n’est ni la rage, ni la ruse, ni l’oligarchie, ni la recherche de ses intérêts personnels et égoïstes. C’est d’abord, servir son peuple, l’intérêt commun. Les hommes passent, les institutions restent et chacun sera lu selon ses actes dans les annales de l’histoire de la République.
Par exemple, Sani Abacha du Nigéria, Mobutu du Congo Zaïre, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Nelson Mandela de l’Afrique du Sud, Jerry Rawlings du Ghana etc, Chacun d’eux a laissé une histoire qui se lit. L’histoire des hommes politiques comme tous les mortels est immortelle.
La vérité qui manquait